Des ouvertures intéressantes
qui ne solutionnent pas tout
Représentants d’Odalys et de l’ACCB La Rosière se sont retrouvés sur le terrain le 29 mars dernier. De gauche à droite : Martin Revel, Frédéric Crettaz, Eolia Brun, Serge Giacchino, Jean-Paul Charbonnier et Jean-Claude Virfeu. C’est derrière ce groupe, entre les chalets E et F que pourrait se faire le « retour skieurs » vers l’Ouest des Cimes Blanches.
La zone forestière de 14 000 m2 située au-dessus des Cimes Blanches et vouée, selon les vœux de la mairie de Montvalezan, à être détruite pour y construire une résidence Odalys, n’est cependant toujours pas constructible. Elle ne le sera que si les conclusions de l’enquête publique, vraisemblablement programmée cet été, sont favorables à la poursuite du bétonnage de ce pan de montagne qui débutera ces prochains mois avec la construction du Club Méditerranée.
A l’ouest du chalet C, l’angle du restaurant, matérialisé par la marque orange a été reculé de 7 mètres et remonté de 3 mètres par rapport au projet présenté en janvier
Nous le répétons une nouvelle fois, les 137 propriétaires des Cimes Blanches, membres de l’ACCB La Rosière ne sont pas opposés au développement de La Rosière, bien au contraire, mais ils militent pour un développement raisonné préservant la nature et leur patrimoine.
Si ce projet voit le jour, l’implantation de cette résidence Odalys tout près de certains chalets des Cimes Blanches entraînera de graves préjudices pour les propriétaires riverains. Nous en avons discuté avec les responsables du projet et nous continuons à échanger avec eux pour tenter de limiter les nuisances qui affecteront plusieurs propriétaires des chalets C et surtout F.
Déjà, dans le projet présenté fin janvier lors d’une réunion publique à La Rosière, un petit effort avait été consenti par Odalys. Insuffisant toutefois selon la grande majorité des propriétaires des Cimes Blanches exigeant le maintien d’une zone verte en aval du chemin forestier situé au nord des chalets E et F.
Le 29 mars, une nouvelle réunion a été organisée sur le terrain entre les représentants d’Odalys et de l’ACCB. Etaient présents, pour Duval-Odalys : Martin Revel, directeur régional du groupe Duval, Eolia Brun, cheffe du projet, ainsi que l’architecte, Sylvain Giacchino. Pour l’ACCB : Jean-Paul et Martine Charbonnier, Frédéric Crettaz et Jean-Claude Virfeu.
D’entrée, Jean-Claude Virfeu expliquait qu’un déport de la construction au nord du fameux chemin forestier mettrait certainement un terme à toutes les oppositions à ce projet si la zone est rendue constructible.
Une solution inenvisageable selon Sylvain Giacchino. « Nous ne pouvons construire en limite de la route du golf et si nous remontions notre construction de l’autre côté du chemin, nous ne pourrions respecter le nombre de places de stationnement exigées par la mairie. »
Au départ l’écart entre le mur de la piscine d’Odalys et la façade nord du chalet F des Cimes Blanches était de 9 m. Dans le nouveau projet il était passé à 12 et dans le dernier qui nous a été présenté le 29 mars on gagnait encore 1 m 40. (13 m 40). Cela permettrait de sauver quelques arbres mais c’est encore insuffisant pour les riverains que nous venons de contacter.
Selon Frédéric Crettaz, membre du Conseil syndical des Cimes Blanches et patron d’une entreprise de construction, il serait toutefois possible de gratter encore quelques mètres sans aucun préjudice pour Odalys. « Les trois bâtiments les plus au sud sont disposés vers l’aval de la montagne. Il suffit de tirer une ligne arrière et de les renvoyer en direction d’une charnière équivalente vers l’amont. Cela permettrait de reculer le bâtiment central (piscine) de deux ou trois mètres supplémentaires. »
Par contre, pour le côté Est de ce bâtiment, les propositions d’Odalys sont plus intéressantes. La distance annoncée entre la façade ouest du chalet C des Cimes Blanches et l’angle du restaurant Odalys passe de 14 à 21 mètres. Et le projet a été remonté de 3 mètres vers le nord. Cela permettra le passage du « retour skieurs » sur une largeur de 11 mètres environ.
Lors de cette réunion, Odalys s’est par alleurs engagé, en cas d’accord, à recréer un chemin piéton entre sa construction et les chalets E et F des Cimes Blanches, avec plantation d’arbres suffisamment grands pour recréer un écrin de verdure isolant ( ???). Odalys aménagera de surcroit à ses frais, sur le terrain des Cimes Blanches, un « retour skieurs », entre les chalets E et F pour les utilisateurs des chalets E, F, G, H et I.
Dernière chose, Odalys souhaiterait mutualiser son « départ skieurs » vers le télésiège Euchert Express et le domaine skiable, avec le nôtre. Pour cela, le chemin situé au nord des chalets C, B et A, propriété des Cimes Blanches, devra être légèrement élargi. Toujours si accord, Odalys prendra à sa charge ces travaux. Nous ne voyons aucun inconvénient à cette mutualisation qui pérennisera le damage de ce chemin par le Domaine skiable.
Maintenant, Odalys souhaite prendre contact rapidement avec les propriétaires des Cimes Blanches, riverains direct de leur projet de résidence, avec également la direction de CGH et bien sûr avec le Conseil syndical et le Conseil d’administration de l’ACCB. Une nouvelle réunion pourrait être programmée ces prochaines semaines.
Nous restons bien sûr à la disposition de tous les propriétaires pour connaître leur ressenti sur ces avancées, leurs propositions et répondre à leurs questions.
Derrière le chalet F, la marque orange reculée d’1m40 par rapport au projet précédent (marques rouge) indique l’endroit où serait érigé le mur de la piscine Odalys. Encore très près – trop près – des appartements des Cimes Blanches
Quelle que soit la configuration retenue, si Odalys se fait, ce grand sapin, à l’angle des façades Est et Nord du chalet F, sera préservé.
Une mutualisation du « départ skieurs » entre Odalys et les Cimes Blanches entraînerait l’élargissement de ce chemin situé derrière les chalets C, B et A des Cimes Blanches.
