Le chantier Duval-Odalys fait jaser

ACCB 05

Dans son édition du lundi 27 janvier, le Dauphiné Libéré a mis en avant la colère d’un certain nombre de touristes en vacances à La Rosière mais également de locaux, exaspérés par le passage, au cœur de la station, d’énormes camions et de toupies de béton, alimentant le chantier du futur Écrin Blanc d’Odalys, porté par le groupe Duval (voir ci-dessous).
Trois jours plus tard, autre excès de zèle et d’abus de pouvoir de ce promoteur, avec l’arrivée sur le terrain de la Résidence des Cimes Blanches, juste en-dessous du chantier Duval, d’ouvriers s’apprêtant à creuser une tranchée à partir d’un transformateur électrique vers l’immeuble en construction, afin d’y passer un câble électrique, pour chauffer les bâtiments en construction. Et ce, sans aucun contact avec les propriétaires du terrain, sans aucune autorisation du Conseil syndical des Cimes B’anches ni de son exploitation, CGH.
Ne pouvant joindre la responsable du projet chez Duval, le président de l’ACCB La Rosière, témoin de cette tentative de passage en force, a immédiatement fait stopper les travaux.
Par ailleurs, alors que le promoteur avait l’obligation de démonter ses grues avant l’ouverture de la saison d’hiver, une nouvelle grue mobile, a été réinstallée et travaille tout au long de la journée.
Étonnante cette activité en pleine saison hivernale! Il y a pourtant des règles et beaucoup se demandent de quelles dérogations, émanant de qui, bénéficie le groupe Duval pour poursuivre son chantier en toute impunité. « Bricoler » comme le souligne le maire de Montvalezan dans le Dauphiné Libéré, pourquoi pas? Mais élever des murs, mettre en place des toitures et tenter de creuser des tranchées sur un domaine privé servant de passage à de nombreux skieurs, c’est une autre histoire…

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